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Comment adopter un mode de vie green ? | 6 astuces

Il n'est pas toujours évident de savoir comment adopter un mode de vie green. Petits gestes inutiles ? Comment et par où commencer. Dans cet article nous allons voir comment effectuer une transition écologique vers une consommation plus responsable de l'environnement. Pas à pas et petit à petit nous allons parler de surconsommation, d'achats responsables, de fournisseurs d'énergies et de finance verte. Suivez le guide !


1) Freiner notre consommation


On en parlait déjà dans cet article où l’on vous donnait déjà quelques astuces pour adopter un mode de vie plus green. Il est maintenant temps d’aller plus loin. Les petits gestes sont essentiels, bien sûr. Mais, c’est en allant plus loin que l’on a encore plus de poids.

Commençons par le début, c'est mieux ! Notre consommation. La base, simple. Ce n'est pas nouveau, consommer pollue. On vous l'a déjà dit plusieurs fois, on ne demande à personne d'aller vivre dans la Creuse et d'élever ses chèvres. Cependant, il existe des méthodes simples pour éviter de surconsommer. Car oui, le problème est celui-ci. Ce n'est pas la consommation en elle-même. C'est la surconsommation. Trop de vêtement, trop de nourriture, trop de viande, de sucre, trop de technologie. On parlait déjà ici de l'impact de la consommation de viande, aujourd'hui nous parlons de surconsommation tout court. Car qui dit consommation dit fin de vie de produit, entassement, accumulation de biens. Nous finissons par nous déconnecter de nos besoins essentiels c'est-à-dire selon Virginia Henderson, nos besoins fondamentaux. Il y en a 14, dont les premiers sont :

  • Respirer (pratique pour vivre) ;

  • Boire et manger (on adore ça !) ;

  • Se mouvoir (le fameux mangez, bougez…) ;

  • Dormir etc.

Preuve que la Terre subit de plein fouet notre soif de consommation, le jour du dépassement avance chaque année un peu plus. Exception pour 2020 en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Outre cette exception, selon le WWF, nous avons tout de même atteint la limite d'exploitation de la Terre le 22 août 2020. Ce qui veut simplement dire que nous exploitons plus que ce que la Terre peut nous offrir. Simple, basique. Il est donc essentiel de revoir notre manière de consommer, et de réfléchir avant chaque achat : "ai-je vraiment besoin de ce nouveau téléviseur ?", "cette nouvelle voiture me permettra-t-elle d'être heureux?", "avoir cette dernière robe va t'elle me permettre d'accéder au bonheur ?". Questions existentielles mais basiques pour revoir notre façon de consommer.

2) Acheter d'occasion


Après avoir parlé de freinage à la course à la consommation, il nous faut parler d’occasion car oui, même si on ralenti drastiquement notre consommation, il y a parfois des jours pù l’on a besoin d’acheter !

Mais, évidemment on va aussi développer ce point.

Patience ! Saviez-vous que chaque année, il y a 30 kilos de vêtements achetés, en moyenne, par personne en Europe. En parallèle, 4 millions de tonnes de vêtements sont jetés chaque année. Par jetés, comprendre jetés à la poubelle sans être revalorisés. Alors que certains sont encore très propres et utilisables par d’autres ? Cela ne vous semble pas étrange de continuer d'acheter du neuf pendant que des millions de tonnes sont jetés ? L'exemple du textile est parlant. Car il montre bien la frénésie de l'achat. Mais bien sûr, cela pourrait faire l'objet d'un article entier. Et cette consommation peut s'appliquer à tous secteurs. Alors comment on fait ? Pour faire face à ce terrible constat, de nombreuses initiatives sont mises en place. Que ce soit les conteneurs chargés de récupérer les vêtements dont on ne veut plus et qui sont ensuite lavés, triés et re distribués au plus démunis. Il existe également des plateformes de revente de seconde main (comme Vinted), ou les friperies. Et pour des objets du quotidien, le traditionnel Le Bon Coin ou pour des objets numériques Back Market. En revanche, il n’est pas (toujours) nécessaire d’acheter du neuf, et c'est parfois impossible ! Alors, autre solution...


3) Acheter et consommer responsable


Quelle belle transition n'est-ce pas ! Comme on le disait, acheter d'occasion ou de seconde main pour tendre vers une consommation raisonnable n'est pas toujours faisable. Pour cela, faisons confiance en partie aux labels. Fair-trade, certifié oeko-tex, agriculture biologique, locale (pour l'alimentation) etc. Privilégiez le made in France, produit en France ou Made in Europe. Mais pour s'assurer d'une fabrication respectueuse des ouvriers et des ouvrières et également de l'environnement, vérifiez les certifications et surtout, si l'entreprise est transparente sur ses méthodes de réalisation. Ceci est, logiquement, aisément trouvable sur leurs réseaux sociaux ou leurs sites internet. Comme par exemple pour Le Slip Français. Et pour produire tout ça... Il faut de l'énergie !

Photo : @weareveano

4) L'énergie n'est pas gratuite


Alors, si on vous proposait de faire des économies et en plus, de faire du bien à la planète ? Ce ne serait pas merveilleux ? Bien sûr que si !

Il y a quelques astuces à adopter pour ça. 

Dans un premier temps : continuer de pratiquer tous nos petits gestes comme : fermer l’eau du robinet quand on se lave les dents. Prendre des douches de moins de 5 minutes, éteindre la lumière quand on quitte une pièce. Utiliser des multiprises et les éteindre la nuit. Eteindre sa box internet la nuit et quand nous ne sommes pas là etc. Pour illustrer, une box internet consomme autant qu'un grand réfrigérateur !

Des petits gestes comme ceux-là, il en existe plein. Il suffit de les adopter et surtout de les automatiser pour instaurer des habitudes. Cela peut réduire drastiquement notre consommation d’énergie, et donc faire fondre (sans mauvais jeu de mot) votre facture !

Dans un deuxième temps : changer de fournisseur d’électricité ! On va en parler un peu plus loin mais, méfiez-vous du greenwashing ! Certains fournisseurs surfent sur la vague écolo pour essayer de verdir leurs images. Cela ne les empêche d'avoir d'un côté, de l'électricité verte et... de continuer à vendre de l'électricité non renouvelable. Pour ça, renseignez-vous ! Il existe des fournisseurs respectueux de l'environnement comme Ilek et ou encore Ekwater.


5) Vider sa boîte mail


On reste dans l'énergie et le numérique. Selon un article de Greenpeace, le secteur des internets et de l'informatique génère à lui seul environ 4% des émissions de gaz à effet de serre. Contre 2% en 2017. Et cela ne va cesser d'augmenter. Simplement par le fait du nombre exponentiel constant des utilisateurs d'internet ! Selon une étude de l'ADEME (agence de la transition écologique), "une entreprise d'environ 100 salariés qui réduirait l'envoi de mail de 10%, permettrait d'économiser environ 1 tonne d'émission de CO2, soit autant qu'un vol aller-retour Paris - New-York". Pour nous rendre compte de l'impact de nos mails voici encore quelque chiffres : pour l'envoi des e-mails, LinkedIn génère environ 1,60kg d'émissions de CO2 par an et par utilisateur. Il en est de même pour Google, Twitter etc. Pour éviter cela, comment on fait ?

  • On se désabonne des newsletters inutiles / que vous ne lisez pas ;

  • On lit son mail puis on le supprime après lecture pour éviter le stockage ;

  • On essaye de regrouper les informations pour éviter d’envoyer trop d’e-mails.

Ces données semblent toutes bêtes, mais au vu des chiffres évoqués plus haut, on vous laisse imaginer le nombre de kilos d'émissions de CO2 que vous pourriez éviter d'émettre. Peut-être que cela vaut le coup de faire le vide, vous vous sentirez plus léger !


On a choisi d'aborder uniquement la pollution numérique par les mails dans cet article. Cependant ce secteur de pollution pourrait avoir un article entier dédié. Si cela vous intéresse nous pourrons en faire un article spécifique, n'hésitez pas à nous en faire part !

Réduire sa pollution numérique participe bien sûr à tendre vers un mode de vie plus green.

6) Changer de banque


On ne va pas se mentir, on fini par le plus difficile pour la fin. La finance verte, cela peut paraître paradoxale... C'est vrai ! Jusqu'à ce que les "neobanques" apparaissent. On ne va pas rentrer dans le détail et vous assomer avec des termes techniques financiers car à part vous endormir cela ne va pas servir à grand chose, et puis nous ne sommes pas économistes ! On éclaire votre lanterne pour aller vers un mode de vie plus green, on est là pour ça, non ? :)


Pourquoi nos banques polluent ?


Le problème c'est que ce secteur est très spécifique, compliqué (et soporifique). Donc pas vraiment accessible. Quel est alors le problème des banques traditionnelles ? On ne va citer personne dans cet article mais vous savez tout de même de qui on parle ;). Les banques classiques investissent notre argent, celui des clients, dans des industries écocides et donc polluantes comme le charbon ou le pétrole. D'une part, niveau impact c'est pas génial. Mais en plus, ces actions sont faites sans notre consentement. Et le clou du spectacle : la totalité de l'impact de ces investissements est colossal. Ils émettent environ 5 fois plus de CO2 que la France entière chaque année.


Notre solution ?


On n'est pas là pour faire la morale. Chacun doit agir comme il peut, mais avoir conscience de son impact permet déjà d'avoir une démarche responsable et d'agir petit à petit pour entrer dans une vie plus respectueuse de l'environnement.

Vous pouvez néanmoins vous tourner vers les néobanques. Ce sont des banques 100% digitale, donc sans agence. Et le service client, service après-vente etc. tout ce dont vous aurez besoin en somme, se fait par téléphone. Ce qui est bien, c'est que les néobanques sont familiales, c'est-à-dire à moyenne échelle et donc très accessible... Et donc, proche de ses clients. On peut également choisir son secteur d'investissement. Comment sera utilisé l'argent qui est sur notre compte : énergies renouvelables, agriculture biologique, de rénovation thermique etc.

Attention toutefois au greenwashing. De même, ce terme pourrait faire l'objet d'un article complet mais pour aujourd'hui, nous allons simplement nous intéresser à cela pour le secteur bancaire. Certaines banques (mais cela est aussi valable pour des entreprises...) exposent les mérites de leurs investissements "verts". Elle promettent d'investir à long terme mais à ce jour, continuent de financer des projets écocides. D'autre part, certaines banques investissent aujourd'hui dans des énergies vertes, ou des projets à impacts positifs. Mais ont gardé des filières classiques qui elles, perpétuent l'investissement non écologique.

Si vous décidez de changer de banque, voici une banque vers laquelle vous tourner avec confiance : Green Got.



Cet article a été très dense, mais on espère que l'on ne vous a pas perdu en route. N'oubliez pas, le changement et la transition se font pas à pas. L'information est la première phase du changement. N'allez pas trop vite sinon vous risquerez de vous démotiver. Et puis, vous avez toujours nos articles pour avancer ! On vous dit à bientôt !

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